Avant que la pandémie ne fasse son apparition, le snacking s’établissait déjà comme l’une des grandes tendances alimentaires de la nouvelle décennie. La COVID-19 n’aura certes pas fait disparaître cette tendance, mais aura fait changer ses habitudes de consommation et les attentes que les consommateurs auront eues par rapport à ce type de produits. Pourquoi ? Parce que pendant cette période unique, nous, les consommateurs, on aura voulu manger mieux.
À la suite de la publication de la seconde édition de l’étude State Of Snacking menée par Mondelēz International réalisée auprès de 6 292 personnes dans 12 pays à travers le monde (dont les États-Unis, le Canada, le Mexique, la France, la Russie et l’Australie), en partenariat avec The Harris Poll et en regardant les rapports de l’état des collations, le Président-directeur général de Mondelēz International, Dirk Van De Put a déclaré ne pas être surpris des résultats. « Le snaking est un comportement croissant avec le potentiel de fournir confort, connexion et communauté, tout en fournissant le des moments de répit, de récompense et de soulagement alors que les consommateurs cherchent à équilibrer nutrition et bien-être émotionnel. »
Rappelant l’augmentation du snacking dans le monde, M. Van De Put explique que la majorité des répondants considèrent le snacking comme une partie croissante de leur vie quotidienne à l’avenir. « On le constate lorsque les deux tiers pensent que la pandémie actuelle va avoir un impact à long terme sur la façon dont ils vont consommer des collations en tant que société (65%). »
Les statistiques sont claires. Le bien-être confort a été le principal moteur du snacking en 2020. En effet, plus de la moitié ont acheté des marques de collations rappelant leur enfance (53%) ou des collations qui rappellent de bons souvenirs (59%) pendant la pandémie. Les deux tiers disent que l’heure de la collation est l’un des rares moments de paix (64%) et des points positifs de leur journée (63%), dont les trois quarts des parents qui travaillent à domicile (76% et 75%, respectivement).
Des consommateurs qui veulent mieux manger
Mais si le snacking est en augmentation, la demande pour des produits meilleurs pour la santé l’est tout autant. Ainsi, 80% des adultes à travers le monde n’hésitent pas à dire qu’ils apprécient les alternatives pour répondre à leurs attentes en matière de snacking. Ils attestent que les collations nourrissaient leur corps, leur esprit et leur âme (64%) avec des collations stimulant l’immunité.
Et si 88% des personnes dans le monde déclarent s’adonner au snacking et que cette donnée semble stable depuis mars 2020, ne majorité d’entre elles s’attendent d’ailleurs à ce que cette tendance se poursuive, affirmant prévoir continuer à manger de petits en-cas tout au long de la journée, plutôt que de prendre moins de gros repas (64%). 58% déclarent même que fractionner leurs prises alimentaires fera partie de leur « nouvelle normalité », même après la fin de la pandémie.
Malgré ces données, cela n’empêche pas de voir les chips, biscuits salés ou sucrés, maïs soufflé et friandises de demeurés dans les collations les plus populaires et même… d’être en hausse depuis 2019. À titre d’exemple, on dit que 55% de la population mondiale mange des chips au moins une fois par semaine.
Le snacking en ligne
L’achat des collations ne se fait plus comme avant. Ainsi 47% des adultes dans le monde déclarent avoir commencé à acheter des collations en ligne plus souvent qu’en magasin et 69% d’entre eux prévoient de continuer à acheter des collations en ligne une fois la pandémie terminée.
Une étude réalisée par Nielsen France avait d’ailleurs confirmé ces donnes alors qu’on notait une progression de 42% du Click & Collect et de 47% de la livraison à domicile dans l’Hexagone.
« Les conclusions de notre rapport sur l’état des collations renforcent le rôle clé que joue le snacking dans la vie des consommateurs du monde entier, l’importance croissante du grignotage en 2020 et les moments de paix qu’il procure alors que les individus et les familles restent à la maison et continuent de faire face aux défis provoqués par la pandémie COVID-19. Le snacking mondial augmente à mesure qu’il devient une partie plus importante de la « nouvelle normalité » des consommateurs », conclut Dirk Van de Put.
Source : L’actualité ALIMENTAIRE
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